C.-O. Verseau professeur agrégé de philosophie

TL1 / Cours du 13 mai / Arendt "bios" - "zoê"

biologie : logie – logos > raison – parole > l'objet d'un propos rationnel, d'un raisonnement n'est jamais un individu, un fait unique, mais tout au contraire une espèce (le vivant) ou un domaine physique (les corps physiques : définis par le fait d'avoir une masse) > le logos de la science porte sur des essences / alors que le récit, la narration qui transcrit une existence individuelle porte sur une identité (une personnalité, un peuple, un pays à une époque donnée, dans un lieu donné).

pas de répétition en histoire : la 2ème fois n'est pas la répétition de la première, il n'y a donc pas de « deuxième » fois, il n'y a pas de « même », d' « idem », qui puisse revenir, faire retour. Pourquoi la « deuxième guerre mondiale » n'est pas la deuxième occurrence du même fait historique ?
> parce que les motifs de la mondialisation du conflit ne sont pas les mêmes, que les causes en 39-45 ne sont pas seulement en rapport avec des considérations territoriales mais ont pour base des idéologies qui prennent naissance ou consistance dans l'entre-deux guerres.

F-GB-Russie-EU / empire austro-hongrois + empire allemand + italie
F-GB- URSS- EU / URSS -Allemagne- Italie- Japon

    Graphie-écriture- faire le récit, raconter : un début – une fin, des extrémités, des « événements suprêmes » (qui délimitent le segment d'une existence, une époque donnée, …), dans l'intervalle desquels tous les autres prennent place.

   Alors que le « récit d'une vie » concerne le parcours d'un sujet, un individu ou un peuple (dans lequel on cherchera à départager ce qui arrive au sujet parce qu'il l'a voulu de ce qui lui arrive en dépit de sa volonté), la description d'un processus « zoologique » porte sur « le » vivant et ses mécanismes physiologiques, éventuellement cellulaires, qui diluent toute individualité, toute temporalité, toute localité (on étudie la vie des mammifères, quels qu'en soient l'époque et le lieu à la surface de la terre).