La morale
[1- Morale et
subjectivité : agent, acteur, auteur ]
2- Morale et liberté
> anthologie p24 Kant,Critique de la raison pratique
tentation,
« inclination », 7 péchés capitaux (g-a-l-o-p-e-c)
>> Introduction : 4
« ingrédients » de toute introduction (pour une
explication de texte)
ThèmeS / Question /
Thèse / Etapes
Thèmes
Liberté :
l'occurrence du mot > l.13, « occasion offerte » l.3,
« possible », verbe « pouvoir » (en quelle
acception)
Morale 13 l'ex du
mensonge surtout étant donné le contexte (raison d'Etat) où la
question du mensonge, de la diffamation, du parjure se pose :
que dois-je faire ? est ici à entendre au sens d'un devoir
moral (5ème partie) non pas d'un devoir civique (4ème partie)
en morale, le tribunal
est intérieur, c'est en mon âme et conscience que je juge mon acte
futur et, donc, d'abord mon intention (« for intérieur »)
Liberté / Morale /
Devoir
(mensonge / « faute »,
défaillance morale qui engage notre rapport à la parole en général
> or le rapport à la loi, au sens politique, au sens des
« devoirs civiques », repose sur le rapport des hommes
aux textes, à leur propre parole, au langage, etc.)
> Kant ...et le
mensonge ! 2 occurrences déjà... CRPratique + Fondements de
la métaphysiques des mœurs (le 1er des 4 exemples permettant
d'illustrer la formulation de l'impératif catégorique = la loi
morale absolue, dont dépendent toutes les autres)
Thèse : l'homme
découvre (dé-couvre) sa liberté grâce à la loi morale, par la
médiation de la loi morale.
Thèse
para-doxale (contre l'opinion, contre la « doxa ») puisque
ON a coutume de prétendre que la loi empêche chacun d'être libre,
d'exercer sa liberté.
Ici, Kant prétend que la
loi (morale) me rappelle à ma liberté.
Question (implicitement
posée par l'auteur) :
> « reconnaît »
, liberté inconnue
mon « rapport »
à ma propre liberté : être
Comment savoir que
je suis libre ?
[Non pas : est-ce
que l'homme est libre?]
> le point de départ
du texte est l'exemple d'un homme qui commet un déni de liberté,
qui prétend ne pas être libre, qui prétend que « c'est plus
fort que lui » ( le démonstratif « ce », « ça »
se substituant au subjectif, au pronominal)
ma nature ou plutôt mon
prétendu « caractère » (caractéristique, propriété
d'une chose, d'un objet > se réifier, chosifier )
quel bénéfice pour le
déni de liberté (re-couvrir sa liberté) ? Ne pas avoir à
répondre de ce qu'on fait > transformer toute action en une
simple « réaction », une véritable « conduite »
(je me conduis) en un simple comportement (c'est ça qui me ferait
réagir).