- La partie, le tout : l'organisation et ses membres (la métaphore organique, « organiciste »)Benvéniste, PLGHume, TNHHobbes, Léviathan : la double analogiela machine sert à comprendre l'unité d'un organisme vivant et sert de modèle pour "fabriquer" l'unité de la communauté politique
- Communauté (politique) et espèce (zoologique)
« communauté » et
« espèce » désignent tous deux des ensembles, des
« touts », de « totalités » composées pour
chacune de parties. Toutefois, ces totalités sont qualitativement
différentes et, donc, les liens qui unissent chacune des parties à
la totalité sont eux-mêmes qualitativement différents.
Le rapport de l'abeille à la
ruche n'a rien à voir avec le rapport d'un citoyen à la communauté,
quel que soit le nom donné à celle-ci : Etat, nation, peuple,
République, ethnie, clan, groupe, association, organisation,
organisme, secte, assemblée, classe, syndicat, parti, académie,
église, gang, crew …
fédération (d'états, de
partis)
De nombreux aspects, décisifs,
permettent de distinguer ces deux types de « totalité ».
d'abord, la question de la
subjectivité : chacun doit vouloir mettre en com-mun (com =
« avec » + mun > moenia : les remparts, la
citadelle > im-munité), chacun doit vouloir entrer dans
l'enceinte, entrer « au sein de » la communauté.
Chacun d'entre nous doit trouver
sa place au sein de la société, la « faire » alors que
l'animal est morphologiquement déterminé à assumer telle ou telle
fonction au « sein » de la « colonie » >
rq : « colonie » vient du même mot qui donne
« culture », peu approprié s'il s'agit de désigner un
regroupement naturel, qui se fait « par nature » non pas
« par institution ».