Henri
Bergson, Le
rire : « Voir avec des yeux de peintre c'est voir
mieux que le commun des mortels ».
pourquoi
l'artiste voit-il « mieux » ? Pourquoi ce qui fait
obstacle pour un autre, un autre regard, ne constitue-t-il pas un
ob-stacle pour l'artiste qui voit lui aussi des ob-jets ? A quoi
l'artiste ne se heurte-t-il pas ?
« connaître »
/ « reconnaître »
obstacle ?
= tout ce qui s'interpose entre le sujet et l'objet :
« conventions » (l.5 + l.9), « signes
conventionnels » (l.6-7), «distinguer un objet d'un autre pour
la commodité de la vie », « usage pratique »
« commode »
= ce qui favorise l'usage pratique, l'utilisation, un rapport
utilitaire (quo modo)
un
objet est une œuvre d'art si et seulement s'il est « beau »
> non pas « décoratif » ou « joli » mais
« beau » !
>
différence entre une valeur « absolue » (intrinsèque)
et une valeur « relative » (extrinsèque) = différence
entre une fin en soi et un simple moyen
relatif,
en relation, qui dépend de / absolu, ce qui ne dépend de rien, ce
qui n'est pas conditionné par quelque chose que soi [ab-solu :
soluble, solution, absolution, solvable, dissolvant...]
Nota
bene : la question des valeurs est fondamentale dans la
mesure où elle est au centre d'une réflexion sur l'être humain...
En effet, la faculté propre à l'humain de valoriser une possibilité
par rapport à une autre suppose que l'humain n'est pas déterminé
(par la nature, de façon innée) à se comporter ainsi ou autrement,
suppose donc que l'humain est « libre » : ni défini
(dans ce qu'il est) ni déterminé (dans ce qu'il fait) ni délimité
(dans son appartenance).