...tous
ces ob-jets, tous ces corps physiques, dans lesquels sont pro-jetés
les préoccupations du su-jet, qui sont investis (investiture,
vêtement), « habillés » par des valeurs subjectives.
Particulièrement
les objets qui donnent accès à d'autres, qui en contiennent
d'autres, boîtes, espaces qui ont un « dedans », comme
une intériorité, avec un fond et double-fond.
Le
coffre, la clé, certains espaces privilégiés (à force d'être
délaissé), la mallette, lunettes, ...+ objets non-utilitaires mais
affectivement investis,
perdre,
se perdre > per-dare
trouver,
se retrouver
cassette
rue
ville
adresse
un
homme veut rendre service à une dame : lui procurer un objet où
elle mettra des … trésors (d'autres objets qui eux sont
précieux... à ses yeux … « documents »)
je
sais où « ça » se trouve : je suis l'homme de la
situation (ce que d'autres n'ont pas trouvé, je le trouverai pour
vous)
exposé
vitrine
…
chercher
(circare...) … il y est, il tourne autour … l'objet est le centre
d'un cercle sur lequel il se tient...l'immeuble, le magasin, n'est
donc pas « oublié » il est au contraire le point
central, la pièce maîtresse à partir de laquelle se configure
l'ensemble de sa déambulation
« contiguïté »
famille,
rupture, dette, argent
Espace
sert de métaphore, il est mis en scène de telle façon qu'il
représente du temps, des histoires distinctes mais qui sont reliées
par le lieu où elles se sont passées : ce lien spatio-temporel
repose sur des significations qui concernent des relations entre
personnes concernant des « dettes » (ce que quelqu'un
doit à quelqu'un d'autre) conduisant à une rupture (briser le lien)
le
rapport à l'espace (de la ville, du quartier, etc.) et au temps
(autrefois, aujourd'hui) est bouleversé parce que les relations
entre les personnes (les sujets) ont été elles-mêmes brisées,
renversées... tout « ça » à cause d'un objet qui
représente, qui signifie (qui est le signe de), de l'argent (ce qui
est dû, objet de dette).
Lapsus :
labere « glisser » (laps de temps) > cette
dénomination est révélatrice non pas de notre ignorance mais de
notre refus de voir, d'apprendre : car, littéralement, ce mot
suggère que le problème vient du corps, de la bouche, de la langue
qui aurait … « fourché » (lapsus linguae, lapsus
calami)
b)
les rêves (2ème catégorie de manifestations de l'inconscient)
un
rêve = histoire (dans son double sens : des événements qui
arrivent et le récit de ces événements) + des images (qui tiennent
lieu à la fois des mots, de leurs significations et des événements
que raconteraient ces mots) + des « affects » (émotions,
sentiments, sensations) > ces caractéristiques sont les
ingrédients, les composants qui permettent à l'interprêtateur, à
l'herméneute (le dormeur enfin éveillé, le psychanalyste, etc.) de
considérer le « rêve » comme la réalisation d'un désir
et, donc, comme son expression, sa traduction.
C'est
pourquoi Freud a écrit dans L'interprétation
des rêves
que l'analyse des rêves est la « voie royale » de la
connaissance de l'inconscient.
Analyser
un rêve => y reconnaître la réalisation (en image, dans
une mise en scène, une dramatisation, un « drame ») d'un
désir => passer du contenu patent (découvert) au contenu latent
(caché, couvert)