Tout ce qui est biologique (logique du vivant)
est cyclique : l'organisation de tout
organisme a la structure d'un cycle.
Remarque :
- les saisons qui « reviennent » : il ne s'agit pas d'un phénomène biologique, physiologique, mais d'un phénomène physique, astrophysique...
- cycle = la notion de « relation », de mise en rapport, et même de dépendance, ne suffit pas à définir un cycle comme tel> par ex. une suite causale dans laquelle un fait est l'effet d'une cause antérieure et devient, à son tour, la cause d'un effet ultérieur, ne constitue pas pour autant un « cycle » : pour qu'il s'agisse d'un cycle à proprement parler, il faut non seulement une dépendance entre les étapes mais il faut que la séquence, la succession, l'ordre s'annule dans son orientation, sa direction : un cycle = un ordre sans orientation (qui ne va nulle part ...puisque c'est un trajet, une trajectoire, qui revient au même, qui revient vers le même, au même point)
- le cycle de la reproduction qui transforme tout individu, appelé selon cette logique « spécimen », en un moyen au service non pas d'un autre individu, mais d'un processus qui dépasse TOUS les INDIVIDUS.
- le cycle dit « menstruel », littéralement « mensuel »...
- NB : l'humain est un être qui rompt, brise les cycles en fabriquant car le matériau utilisé pour fabriquer son ouvrage suppose qu'un cycle naturel soit interrompu : l'homo faber fait violence à la nature parce qu'il viole les cycles naturels : le bois du menuisier, le marbre du sculpteur, les fouilles archéologiques. Par ailleurs, le rapport de l'humain au cycle engage sa volonté et sa représentation (pratiques contraceptives).