1
- Les reproches
contre « l'existentialisme » [« Je
voudrais ici défendre ... » p.1]
a
Composer la liste des
« reproches » faits contre la théorie appelée
« l'existentialisme ».
b
« c'est pourquoi j'ai intitulé ce petit exposé :
L'existentialisme est un humanisme » (p.1-l.28). En quoi le mot
« humanisme » pourrait-il être une façon de répondre
en général aux principaux reproches faits à « l'existentialisme » ?
2
- Nature humaine > créature humaine [«Ce
qu'ils ont en commun... » p. 2]
Montrer
que la notion de « nature humaine » (p.3-l.12) suppose la
croyance en « un Dieu créateur » (p.2-l.45) et,
corrélativement, une conception de l'homme défini comme créature
de cette divinité.
3
- La subjectivité, le choix
d'une image de l'homme [«L'existentialisme
athée ... » p.3]
c
« Tel est le premier principe de l'existentialisme » :
en quoi, tel qu'il est présenté au début de ce paragraphe (p3-l.21
à l.33), ce « principe » met-il la « subjectivité »
au centre de l'existentialisme ?
d
Quelle différence Sartre fait-il entre « projeter d'être »
et « vouloir être » ? Donner un exemple pour
illustrer la différence entre « projet » et
« volonté ».
e
« En se choisissant il choisit tous les hommes »
(p.4-l.10) : en quoi cette idée est-elle en rapport avec
« l'impossibilité pour l'homme de dépasser la
subjectivité humaine » (p.4-l.7) ?
4
- Angoisse et action [«Ceci
nous permet de comprendre ...» p.4]
Pourquoi
Sartre présente-t-il tout homme qui agit comme un « législateur »
(p.4 l.38), comme une instance établissant une règle (voir
p.5-l.20 : « Tout se passe comme si... ») ?
5
- Délaissement [«Et
lorsque l'on parle de délaissement... » p.5]
Interpréter
la métaphore contenue dans l'expression « dans un ciel
intelligible » (p.6-l.13)
6
- L'entière
responsabilité du déchiffrement
[«Si
les valeurs sont vagues... » p.7]
Pourquoi,
en définitive, toute situation qui appelle à agir rappelle-t-elle à
chacun une « entière responsabilité » (p.8-l.40) ?
Illustrez votre réponse en reprenant, au choix, trois des sept
situations données en exemples par Sartre : « la voix de
l'ange », « des ordres qui viennent d'en haut »,
« le torrent dévastateur de la passion », « un
signe donné sur terre » ou « un signe dans le monde »,
« la valeur d'un sentiment », le « conseil d'un
professeur ou d'un prêtre ».
7
- Désespoir
[«Quand
on veut quelque chose... » p.9]
Montrer
que la phrase : « aucun Dieu, aucun dessein ne peut
adapter le monde et ses possibles à ma volonté » (p.9-l9)
permet d'expliquer le sens du mot « désespoir » dans ce
contexte.
8
- Potentiel et
tempérament [«Le
quiétisme, c'est...» p.10]
a)
En quoi le refus de l'idée d'un potentiel propre à chacun, ou
encore de « dispositions, inclinations ou possibilités »
personnelles et innées (p.10-l.16), permet de rejeter le reproche de
« quiétisme » ?
b)
Expliquer l'affirmation : « ce que les gens
veulent, c'est qu'on naisse lâche ou héros » (p.11-l.8) ?
9
- Intersubjectivité
[«Ainsi
nous avons répondu... » p.11]
a)
Que signifie le mot « absolu » dans ce contexte
(p.11-l.44) ? Proposez un antonyme.
b)
Au fond, que signifie « traiter » un être « comme
un objet » p.12- l.2) ?
c)
Quelle différence y a-t-il entre ces deux expressions :
« nature humaine » (p.12-l.26) et « condition
humaine » ? Cf. l'extrait de La condition de l'homme
moderne de H.Arendt (dans l'anthologie, p.4 : « Outre
les conditions dans lesquelles la vie est donnée à l'homme sur
terre... »).
d)
Expliquez la phrase (p13-l.4) : « il y a une
universalité de l'homme ; mais elle n'est pas donnée, elle est
perpétuellement construite ».
10
- Des situations [«Cela
ne résout pas entièrement... » p.13]
En
quoi une comparaison entre « l'art et la morale »
(p.14-l.18) permet-elle de répondre au reproche de « gratuité »
fait à la théorie existentialiste de l'action?
11
- Mauvaise foi [«Mais
on peut juger... » p.14]
a)
Au fond, selon ce
développement, que devrait-on juger quand on juge la valeur morale
d'une conduite?
b)
Pourquoi la Sanseverina et
Maggie Tulliver correspondent-elles en définitive à un seul et même
modèle de conduite ?
12
- Les deux interprétations du mot « humanisme »
[«La
troisième objection ... » p.16]
a)
« il n'y a pas
d'autre législateur que [l'homme] lui-même » (p.17-l.26) :
en quoi cette affirmation permet-elle d'éclairer la différence
entre les deux interprétations possibles du mot « humanisme » ?
b)
En quoi ce point de vue:
« même si Dieu existait, ça ne changerait rien »
(p.17-l.38) pourrait-il résumer l'existentialisme ?